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Fernand Loyal et Fernand Déloyal
Grimm Märchen

Fernand Loyal et Fernand Déloyal - Contes des Frères Grimm

Temps de lecture pour enfants: 17 min

Il était une fois un mari et une femme qui n’avaient jamais eu d’enfant, du temps qu’ils étaient riches, mais qui eurent un petit garçon quand ils furent tombés dans la pauvreté. Comme ils ne parvenaient pas à trouver de parrain dans leur village, à cause de leur grande pauvreté, le mari déclara qu’il irait ailleurs en chercher un. Il se mit en chemin et rencontra un pauvre, qui lui demanda où il allait.

– Je m’en vais essayer de trouver un parrain pour baptiser mon fils, parce que je suis si pauvre que personne ne veut accepter parmi les gens que je connais!

– Pauvre vous êtes et pauvre je suis, dit l’homme. Je veux bien être le parrain. Mais je suis trop pauvre pour donner le moindre cadeau à l’enfant. Rentrez donc et dites à la sage-femme qu’elle porte l’enfant à l’église. Lorsqu’ils arrivèrent à l’église pour le baptême, le mendiant s’y trouvait déjà, à les attendre, et il donna à l’enfant le nom de Fernand-Loyal. Après la cérémonie, au sortir de l’église, le mendiant leur dit:

– Rentrez chez vous maintenant. Comme je ne peux rien vous donner, vous ne devez rien me donner non plus. Mais la sage-femme s’approcha de lui et lui remit une clef, en lui disant de la remettre au père, une fois à la maison, pour qu’il la garde jusqu’au moment que son fils serait âgé de quatorze ans. Alors, l’enfant devrait aller sur la lande, où il y aurait un château dont la clef ouvrirait la porte: tout ce qu’il y aurait à l’intérieur du château serait à lui. Ce fut ainsi pour le baptême de l’enfant. Le garçonnet avait grandi et atteint ses sept ans, quand un jour, s’amusant avec d’autres enfants, il les entendit se vanter des cadeaux, tous plus beaux les uns que les autres, qu’ils avaient reçus de leurs parrains. Mais lui, qui n’avait rien eu, fondit en larmes et revint à la maison, où il dit à son père:

– Est-ce que je n’ai vraiment rien reçu de mon parrain, moi?

– Mais si, lui répondit son père, il t’a donné une clef; et quand il y aura un château sur la lande, tu pourras y entrer avec ta clef. L’enfant y courut, mais la lande n’était que la lande et il n’y vit pas l’ombre du moindre semblant de château. Mais quand il y retourna sept ans plus tard, âgé alors de quatorze ans, il y vit bel et bien un château. Sa clef lui en ouvrit la porte et il le visita sans y rien trouver, sauf un cheval, un jeune cheval blanc. Fou de joie de posséder un cheval, le jeune garçon le monta et galopa chez son père.

– A présent que j’ai un cheval blanc, lui dit-il, je veux aussi voyager! Rien ne put le retenir, et il partit. En cours de route, il vit, par terre, une plume d’oie taillée pour écrire; et sa première idée fut de la ramasser. Mais il se dit: « Bah! tu peux bien la laisser où elle est! Où que tu ailles, tu trouveras toujours une plume pour écrire, si tu en demandes une » Comme il s’éloignait, voilà qu’une voix lui crie de derrière: « Fernand-Loyal, emmène-moi avec toi » Il se retourne et ne voit personne; alors il revient sur ses pas et descend ramasser la plume. Un peu plus loin, il lui fallait passer à gué une rivière, et comme il arrivait au bord, il y avait là un petit poisson sur le sec, qui ouvrait une large bouche en suffoquant. « Attends, mon petit poisson, je vais te remettre à l’eau! » lui dit-il. Il saute à terre, prend le petit poisson par la queue, et hop! il le rejette à l’eau. Le poisson sort sa petite tête hors de l’eau, pour lui dire:

– Tu m’as secouru dans le besoin, alors moi je vais te donner un pipeau; et si jamais tu es dans le besoin, tu n’auras qu’à souffler dedans et je viendrai à ton secours; et si jamais il t’arrivait de perdre quelque chose dans l’eau, souffle dans ton pipeau et je te rendrai ce que tu auras perdu. Sa petite flûte en poche, il chevauche plus loin et vit venir à sa rencontre un jeune gaillard qui engagea la conversation et qui l’interrogea sur sa destination.

– Oh! je ne vais qu’au prochain bourg! L’autre lui demanda alors comment il s’appelait.

– Fernand-Loyal, répondit-il.

– Tiens, fit l’autre, mais alors nous avons presque le même nom: je me nomme Fernand-Déloyal. Et ils descendirent tous deux ensemble dans la prochaine auberge. Le grave, c’était que ce Fernand-Déloyal savait tout ce que l’autre Fernand pensait et voulait faire, et cela parce qu’il pratiquait diverses sortes de sorcelleries et autres maléfices. Or, dans cette auberge, il y avait une jeune servante très jolie, pure de traits et gracieuse de corps, qui s’était éprise de Fernand-Loyal: elle l’avait aimé tout de suite, parce qu’il était fort joli garçon, lui aussi. Elle s’inquiéta donc de savoir où il comptait aller, et il lui répondit qu’il voulait seulement voir un peu de pays, sans avoir de but bien précis. Pourquoi ne resterait-il pas un peu sur place? lui demanda-t-elle. Il y aurait sûrement pour lui un emploi à la cour du roi, qui serait content de l’avoir comme serviteur ou comme piqueur. Il devrait bien essayer de se faire engager. Sa réponse fut qu’il ne pouvait guère aller lui-même se présenter pour offrir ses services.

– Oh! mais cela, je peux bien le faire! s’exclama la jeune fille, qui se rendit immédiatement chez le roi pour lui dire qu’elle connaissait quelqu’un de très bien, un garçon charmant qu’il pourrait prendre à son service. Le roi s’en montra content et le fit venir, lui disant qu’il le prendrait comme valet; mais Fernand-Loyal préférait être piqueur pour ne pas quitter son cheval, et le roi l’engagea comme piqueur. Lorsqu’il apprit la chose, Fernand-Déloyal se plaignit à la servante:

– Alors, tu t’occupes de lui et tu ne fais rien pour moi?

– Oh! répondit-elle bien vite, je ferai volontiers la même chose pour vous! Mais c’était uniquement pour ne pas l’indisposer contre elle, car elle pensait: « Celui-là, il vaut mieux se le concilier et l’avoir comme ami, parce qu’on ne sait jamais; il ne m’inspire pas confiance! » Elle retourna donc le recommander au roi comme serviteur, et le roi l’engagea comme valet. Chaque matin, quand le valet venait habiller maître, Sa Majesté recommençait les mêmes doléances: «Ah! si je pouvais enfin avoir ma bien-aimée avec moi! Que n’est-elle ici, celle que j’aime! » Et comme Fernand-Déloyal ne voulait que du mal à l’autre Fernand, un beau matin, après avoir de nouveau entendu les plaintes du roi, il en profita pour lui dire: « Mais vous avez un piqueur, Majesté! Vous n’avez qu’à l’envoyer pour la chercher; et s’il ne vous la ramène pas, que sa tête roule à ses pieds! » Le roi trouva le conseil judicieux, fit appeler Fernand-Loyal et lui apprit qu’il y avait, à tel et tel endroit du monde, une princesse qu’il aimait. « Tu iras l’enlever, sinon tu mourras! » lui ordonna-t-il. Fernand-Loyal gagna l’écurie où était son cheval, et il pleurait et se lamentait:

– Pauvre de moi! Malheureux que je suis! Quel destin!

– Fernand-Loyal, qu’as-tu à pleurer? fit une voix derrière lui. Il se retourne, ne voit personne et se désole plus que jamais:

– Oh! mon cher cheval blanc, quel malheur! Il faut que nous nous séparions maintenant, parce que je vais mourir! Adieu…

– Fernand-Loyal, pourquoi pleures-tu? demande à nouveau la voix. Et c’est alors seulement qu’il se rend compte que c’est son cheval blanc, et nul autre que lui, qui lui pose la question.

– Comment? C’est toi qui disais cela, mon cher petit cheval? Tu sais parler? s’exclama-t-il d’abord. Puis il ajouta:

– Il faut que j’aille là et là, que j’enlève et ramène la fiancée. Mais comment veux-tu que je fasse cela?

– Retourne trouver le roi, répondit le cheval blanc, et dis-lui que s’il veut te donner ce que tu attends de lui, tu lui ramèneras sa bien-aimée. Mais il te faut un navire entièrement chargé de viande, et un autre navire entièrement chargé de pain pour y parvenir; car tu auras affaire à de terribles géants sur la mer, et si tu n’as pas de viande à leur donner, c’est toi qu’ils dévoreront; et il y aura aussi de féroces animaux pour t’arracher les yeux à coups de bec, si tu n’as pas de pain à leur donner.

Le roi mit tous les bouchers du royaume à l’abattage de la viande et tous les boulangers du royaume à la cuisson du pain jusqu’au chargement complet de chaque navire. Quand ils furent prêts, le cheval blanc dit à Fernand-Loyal:

– Maintenant, monte en selle et conduis-moi sur le bateau. Lorsque arriveront les géants, tu diras:

Mes chers gentils géants, tout doux, tout doux! J’ai bien pensé à vous
Et j’ai à bord quelque chose pour vous.

Lorsque ensuite viendront les oiseaux, de nouveau tu diras:

Mes chers petits oiseaux, tout doux, tout doux! J’ai bien pensé à vous
Et j’ai à bord quelque chose pour vous.

>Alors ils ne te feront pas de mal, et même les géants t’aideront lorsque tu parviendras au château. Et quand tu y entreras, tu te feras accompagner par quelques géants, car la princesse y sera couchée et dormira; toi, tu ne dois pas la réveiller, mais les géants l’emporteront dans son lit pour revenir la déposer sur le bateau.

(Tout se passa exactement comme l’avait dit le cheval blanc: Fernand donna aux géants et aux oiseaux ce qu’il avait pour eux, et les géants amadoués lui prêtèrent main-forte, portèrent la princesse endormie de son château sur le bateau, et de là jusque devant le roi.) Mais quand elle se trouva en présence du roi, elle déclara ne pouvoir vivre chez lui, parce qu’elle avait besoin de ses écrits, restés là-bas dans son château. Sur l’instigation de Fernand-Déloyal, Fernand-Loyal dut revenir devant le roi, qui lui signifia de partir à nouveau à la recherche de ces papiers, sous peine de mort. Désespéré, il s’en revint à l’écurie auprès du cheval blanc: « 0 mon cher petit cheval, voilà qu’il me faut refaire le voyage à présent! Comment vais-je y parvenir? » Le cheval blanc lui dit qu’on devait de nouveau lui faire le chargement des navires, et tout alla aussi bien que la première fois, quand les géants et les oiseaux furent gavés. En approchant du château, le cheval blanc lui dit qu’il devait entrer et qu’il trouverait les écrits sur la table, dans la chambre à coucher de la princesse. Il y alla, les trouva sans difficulté et les emporta. Mais quand ils furent repartis au large, Fernand-Loyal laissa échapper sa plume qui tomba à l’eau, et son cheval dut lui avouer qu’il ne pouvait rien pour lui en pareille occurrence. Fernand-Loyal tira son pipeau et se mit à en jouer; alors le poisson arriva, tenant dans sa gueule la plume d’oie, qu’il lui restitua. Il put alors rapporter les écrits au château, où le mariage avait été célébré durant son voyage. La reine, qui n’aimait pas du tout le roi parce qu’il n’avait pas de nez, eût bien aimé, par contre, avoir Fernand-Loyal comme époux; et un jour, devant tous les seigneurs de la cour, elle annonça qu’elle connaissait des tours de magie et qu’elle pouvait, par exemple, décapiter quelqu’un et lui remettre sa tête en place, comme si de rien n’était. Quelqu’un voulait-il essayer? Il lui fallait un volontaire. Mais il n’y eut personne qui voulût être le premier; une fois de plus, sur la suggestion de Fernand-Déloyal, ce fut Fernand-Loyal qui fut désigné et qui dut se soumettre. La reine lui coupa la tête, la replaça sur son cou, où elle fut instantanément ressoudée et guérie, avec seulement une petite marque comme un fil rouge sur la peau du cou.

– Comment, tu as appris ces choses, mon enfant? s’étonna le roi.

– Mais oui, dit la reine, je connais les secrets de cet art. Veux-tu que je le fasse avec toi?

– Bien sûr! dit le roi. Alors, elle le décapita; mais quand la tête fut tombée, elle ne la lui remit pas en place et feignit de ne pas pouvoir y parvenir, comme si c’était la tête qui ne voulait pas se rattacher et se tenir à sa place. Et quand le roi eut été mis au tombeau, elle épousa Fernand-Loyal. Devenu roi, Fernand-Loyal ne voulait pas d’autre monture que son cher cheval blanc, et un jour qu’il le chevauchait dans la campagne, le cheval lui dit d’aller dans un certain pré, qu’il lui indiqua, et d’en faire trois fois le tour au triple galop. Lorsqu’ils l’eurent fait, le cheval blanc se mit debout sur ses pattes de derrière et cessa d’être un cheval pour devenir un fils de roi.

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Contexte

Interprétations

Langue

L’histoire de „Fernand Loyal et Fernand Déloyal“ est un conte fascinant qui met en scène des thèmes chers aux Frères Grimm, tels que la loyauté, la magie, et la lutte entre le bien et le mal. Dans ce conte, nous rencontrons Fernand-Loyal, un jeune garçon né dans la pauvreté mais doté d’un destin extraordinaire.

Le récit commence avec les parents de Fernand-Loyal qui, malgré leur pauvreté, se voient bénir d’un fils. Pour lui trouver un parrain, le père rencontre un mendiant qui accepte de prendre ce rôle, sans cadeau à offrir si ce n’est une clef mystérieuse. Cette clef, comme révélé plus tard, ouvre un château apparaissant sur une lande, promettant des richesses à Fernand-Loyal.

Fernand-Loyal, courageux et au cœur bon, se lance dans une aventure qui le voit devenir le serviteur préféré du roi, grâce à l’aide d’une servante éprise de lui. Cependant, son périple est jalonné de difficultés, principalement causées par Fernand-Déloyal, qui usant de sorcellerie, complique sa mission en vue de favoriser sa propre ascension.

Le conte puise une partie de son charme dans les éléments magiques qui viennent à l’aide de Fernand-Loyal: la plume d’oie qui parle, le petit poisson qui lui offre un pipeau magique, et surtout, le cheval blanc qui se révèle être un allié fidèle et sage, prêt à donner des conseils et à révéler sa véritable nature à la fin de l’histoire.

L’échange final entre la reine et le roi met en relief l’art de la tromperie, mais c’est Fernand-Loyal, grâce à son bon cœur et à son intelligence, qui finit par triompher. Après la mort du roi, la reine choisit Fernand-Loyal comme époux, ce qui lui permet enfin de régner avec elle.

Le dénouement révèle la véritable identité du cheval blanc, transformé en prince, soulignant une fois de plus le pouvoir du destin et la récompense accordée à ceux qui agissent avec bonté et fidélité. Comme beaucoup de contes des Frères Grimm, cette histoire insiste sur la victoire finale de la droiture sur la malveillance, tout en mêlant magie et moralité de manière captivante.

Le conte „Fernand Loyal et Fernand Déloyal“ intègre plusieurs éléments classiques des contes de fées, notamment des essais difficiles, des rencontres avec des personnages magiques, et un voyage initiatique menant à la récompense finale. Voici quelques interprétations et thèmes possibles de cette histoire :

Le contraste entre Fernand Loyal et Fernand Déloyal sert à illustrer la lutte entre le bien et le mal. Fernand Loyal, comme son nom l’indique, est fidèle, courageux et bienveillant, tandis que Fernand Déloyal incarne la ruse et la malveillance. Cette opposition met en avant l’idée que des choix éthiques et moraux peuvent conduire à une résolution positive, renforçant l’idée que la loyauté et la bonté sont récompensées.

Épreuves et Transformation : Le parcours de Fernand Loyal est rempli d’épreuves qui testent son caractère. À travers ces défis, il gagne non seulement des ressources matérielles, comme le cheval blanc et la plume magique, mais aussi des alliés inusités, tels que les géants et les animaux. Ces épreuves le transforment d’un jeune garçon sans expérience en un adulte capable, et finalement en roi. Cela souligne le thème du voyage initiatique où la croissance personnelle est acquise à travers l’adversité.

Ressources Magiques : Les objets magiques, tels que la clef, la plume, et le pipeau, jouent un rôle crucial dans l’histoire. Ces objets, symboles de potentiel et d’opportunité, sont souvent présents dans les contes de Grimm pour aider le protagoniste à surmonter des obstacles insurmontables. Ils représentent la sagesse, la chance et les aides divines.

Le Cheval Blanc : Le cheval, qui se révèle être un prince sous une forme enchantée, peut être vu comme un symbole de fidélité et de noblesse cachée. Il incarne un esprit de camaraderie et de support, littéralement portant Fernand Loyal à travers ses aventures et changeant la trajectoire de sa vie.

La Récompense du Juste : Finalement, l’histoire véhicule l’idée que ceux qui sont vertueux et intègres finissent par être récompensés. Fernand Loyal devient roi non seulement par mariage mais aussi par le mérite personnel acquis à travers son voyage. Cela reflète une morale traditionnelle présente dans de nombreux contes: les bons triomphent toujours.

En somme, ce récit complexe des frères Grimm mêle folklore, magie, et morales intemporelles pour transmettre des leçons de loyauté, d’éthique et de transformation personnelle. Chaque élément, du mendiant parrain au cheval blanc, enrichit le récit en soulignant des valeurs fondamentales.

Le conte „Fernand Loyal et Fernand Déloyal,“ attribué aux frères Grimm, est une narration classique qui explore des thèmes récurrents des contes folkloriques: la pauvreté, la loyauté, la trahison, et le pouvoir de la ruse et de la magie.

Structure Narrative: Le conte est construit autour d’une série d’épreuves que Fernand-Loyal doit surmonter, ce qui est typique dans les récits folkloriques. La répétition des motifs d’épreuve et de secours accentue la progression narrative.

Personnification: Le cheval blanc qui parle est un élément de magie et de merveilleux. La personnification du cheval en tant que guide et conseiller de Fernand-Loyal est un dispositif classique pour exposer des thèmes d’amitié et de fidélité.

Dialogue: Les dialogues sont utilisés pour développer les personnages et faire avancer l’intrigue. Les échanges entre Fernand-Loyal et les autres personnages établissent leurs personnalités et leurs intentions.

Langage Symbolique: Les éléments comme la plume d’oie et le pipeau revêtent une signification symbolique. La plume, par exemple, peut symboliser le pouvoir de l’écriture ou de la parole, tandis que le pipeau représente l’appel à l’aide ou le secours magique.

Loyauté et Trahison: La dichotomie entre Fernand-Loyal et Fernand-Déloyal souligne un thème central: la loyauté face à la trahison. Fernand-Loyal incarne la vertu et la fidélité, tandis que Fernand-Déloyal représente la tromperie et le mal.

Rédemption et Transformation: Le cheval blanc, qui se transforme en prince, illustre des thèmes de transformation et de rédemption. Cela peut être vu comme une métaphore pour la réalisation du potentiel intérieur ou la révélation de la véritable identité.

Épreuves et Victoires: Comme dans de nombreux contes de fées, le protagoniste doit surmonter des épreuves pour triompher et réaliser son destin. Les épreuves incluent souvent des tests de moralité et de courage.

Pouvoir et Justice: Le conte aborde indirectement des questions de pouvoir et de justice, soulignant que la véritable justice triomphe parfois de manière inattendue (comme la décapitation du roi tyrannique par la reine).

„Fernand Loyal et Fernand Déloyal“ s’inscrit dans la tradition des contes de Grimm en utilisant des aspects du surnaturel et des personnages typiques pour transmettre des leçons morales. L’utilisation de motifs familiers, tels que le héros loyal contre l’anti-héros déloyal, permet d’explorer des valeurs humaines fondamentales comme la loyauté, la justice, et la vertu. Globale et universelle, l’histoire capte l’imaginaire tout en rappelant les conséquences durables de nos choix moraux.


Information pour l'analyse scientifique

Indicateur
Valeur
NuméroKHM 126
Aarne-Thompson-Uther IndiceATU Typ 531
TraductionsDE, EN, DA, ES, FR, PT, IT, JA, NL, PL, RU, TR, VI, ZH
Indice de lisibilité selon Björnsson34.2
Flesch-Reading-Ease Indice69.2
Flesch–Kincaid Grade-Level7.7
Gunning Fog Indice9.8
Coleman–Liau Indice8.8
SMOG Indice9.9
Index de lisibilité automatisé6.4
Nombre de Caractères5.947
Nombre de Lettres4.564
Nombre de Phrases67
Nombre de Mots1.094
Nombre moyen de mots par phrase16,33
Mots de plus de 6 lettres196
Pourcentage de mots longs17.9%
Nombre de syllabes1.565
Nombre moyen de syllabes par mot1,43
Mots avec trois syllabes90
Pourcentage de mots avec trois syllabes8.2%
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